Les jardiniers et les judéens

original anglais : Deedat's speech

Jesus is there and He watches this woman. He knows who she is and He knows why she's there. And He goes up to her. He finds her crying. So He says, "Woman, why weepest thou? Whom seekest thou?" I'm asking, doesn't He know? Doesn't He know? Why does He ask such a silly question? I'm telling you, this is not a silly question. He's actually pulling her leg, metaphorically. She, supposing Him to be the gardener - I'm only reading you evidence as it is given. She supposed Him to be the gardener - I am asking, why does she suppose He's a gardener? Do resurrected bodies look like gardeners? Do they? I say, why does she suppose He's a gardener? I'm telling you, because He's disguised as a gardener. Why is He disguised as a gardener? I say, because He's afraid of the Jews. Why is He afraid of the Jews? I say, because He didn't die. And He didn't conquer death. If He had died, and if He had conquered death, there's no need to be afraid anymore. Why not? Because the resurrected body can't die twice. Who says so? I say the Bible. What does it say? It says it is ordained unto all men, once to die, and after that, the judgment. You can't die twice.

So, if He had conquered death, there would be no need to be afraid. He's afraid, because He didn't die, So she, supposing Him to be the gardener, says, "Sir, if you have taken Him hence, tell me where have you laid Him to rest?" To relax, to recuperate, not where have you buried Him. "So that I might take him away." I alone .- one woman a frail Jewess. Imagine her carrying away a corpse of 160 pounds, at least, not 200 like me. A muscular carpenter supposed to be a young man in the prime of His life, at least 160 pounds. And another 100 pounds' worth of medicines around Him, John, chapter 19, verse 9. That makes Him 260.

Can you imagine this frail Jewess carrying this bundle of a corpse over 260 pounds, like a bundle of straw, like a super-woman in the American comics? And take Him where? Take Him home? Put Him under a bed - what does she want to do with Him? Does she want to pickle Him? What does she want to do with a rotting body. I ask you?

So Jesus - the joke has gone too far - says, "Mary..." The way He said "Mary," she recognized that this was Jesus. So, she wants to grab Him. I'm asking why. To bite Him? No! To pay respect. We Eastern people do that. She wants to grab Him. So Jesus says, "Touch Me not," I say, why not? Is He a bundle of electricity, a dynamo, that if she touches Him she will get electrocuted? Tell me, why not? I say because it hurts, You give me another reason why not, "Touch Me not for I am not yet ascended unto My Father." Is she blind? Can't she see the man is standing there beside her? What does He mean by "I'm not gone up" when He is here? He said, "I am not yet ascended unto My Father." In the language of the Jew, in the idiom of the Jew. He's saying, "I am not dead yet."

The problem arises: who moved the stone? How could she get to Him; who moved the stone? And the Christians are writing books upon books. One is Frank Morrison, a rationalist lawyer, He writes a book of 192 pages and he gives six hypotheses, At the end of the 192 pages, when you are finished, you still haven't got the answer. Who moved the stone? And they're writing books upon books: who moved the stone? I can't understand why you can't see the very obvious. Why don't you read your books: These gospels, you have it in black and white in your own mother tongue. This is an anomaly that you read this book in your own mother tongue.

The Englishman in English, the Afrikaner in Afrikaans the Zulu in Zulu. Every language group has got the book in their own language. And each and every one is made to understand the exact opposite of what he is reading. Exact opposite. Not just merely misunderstanding.

traduction : discours de Deedat

Jésus est là et il regarde cette femme. Il sait qui elle est et elle sait pourquoi elle est là. Et il va vers elle. Il la trouve en pleurs. Alors il dit : “femme, pourquoi pleures-tu ? que cherches-tu ?”. Je demande : ne le sait-il pas ? ne le sait-il pas ? pourquoi pose-t-il une question aussi stupide ? je vous le dis, ce n’est pas une question stupide. En fait il repousse sa jambe de façon métaphorique. Elle, pensant qu’il est le jardinier, et en cela je ne donne que les preuves dont nous disposons. Elle, pensant qu’il est le jardinier, et je demande : pourquoi pense-t-elle qu’il s’agit du jardinier ? Est-ce que les ressuscités ressemblent à des jardiniers ? Ils leurs ressemblent ? Je demande, pourquoi suppose-t-elle qu’il s’agit d’un jardinier ? Je vous le dis, parce qu’il est déguisé en jardinier. Pourquoi est-il déguisé en jardinier ? Je dis, parce qu’il a peur des Juifs. Pourquoi a-t-il peur des juifs ? Je dis, parce qu’il n’est pas mort. Et il n’a pas conquis la mort. S’il était mort et qu’il avait conquis la mort, il n’y a plus besoin d’avoir peur. Pourquoi pas ? Car le corps ressuscité ne peut pas mourir deux fois. Qui le dit ? Je dis la Bible. Que dit-elle ? elle dit que cela ordonné pour tout homme : mourir puis être jugé. Vous ne pouvez mourir deux fois.

Donc, s’il avait conquis la mort, il ne serait pas effrayé. Il a peur, parce qu’il n’est pas mort. Donc elle, pensant qu’il s’agit du jardinier, dit : « seigneur, si vous l’avez pris d’ici, dites-moi où vous l’avez enfoui. Pour se relaxer, pour récupérer, pas où vous l’avez enterré. « pour que je puisse le prendre ». Moi seule, une frêle juive. Imaginez la enlever un corps de 70 kgs au moins, pas 90 comme moi. Un charpentier musclé, supposément un jeune homme dans la fleur de l’âge, au moins 70 kgs. Et 45 autres kgs à cause des remèdes autour de lui Jn 19 :9. Cela donne 115 kgs.

Pouvez-vous imaginer cette frêle juive portant ce corps de plus de 115 kgs, comme un fétus de paille, comme une super-woman des comics américains ? et le prendre où ? Le prendre à la maison ? le mettre sous un lit – que veut elle en faire ? est-ce qu’elle veut le nettoyer ? Qu’est-ce qu’elle veut faire avec un corps pourrissant, je vous le demande ?

Alors Jésus, la plaisanterie ayant trop duré – dit “Marie…” la façon don’t il dit “Marie” fait qu’elle reconnut qu’il s’agissait de Jésus. Et elle veut le saisir. Je me demande pourquoi. Pour le mordre ? Non ! Pour lui montrer du respect. Nous les orientaux nous faisons cela. Elle veut le saisir. Alors Jésus dit “ne me touche pas”. Je dis : pourquoi pas ? Est-il un mécanisme électrique, une dynamo, qui fait qu’en le touchant elle serait électrocutée ? Dites-moi, pourquoi pas ? Je dis parce que cela heurte. Dites moi une autre raison de pourquoi pas. “ne me touche pas car je ne suis pas encore monté auprès de mon père”. Est-elle aveugle ? ne peut-elle voir l’homme qui se tient devant-elle ? Que veut-il dire par « je ne suis pas encore monté » lorsqu’il est là ? Il disait « je n’ai pas encore fais mon ascension auprès de mon Père ». Dans le langage des juifs, dans les idiomes juifs, il veut dire « je ne suis pas encore mort ».

Le problème est le suivant : qui a bougé la pierre ? Comment a-t-elle pu aller jusque lui ? Qui a bougé la pierre ? Et les chrétiens ont écrits livres sur livres à ce propos. Un est Franck Morrison, un avocat rationaliste, qui a écrit un livre de 192 pages et il donne six hypothèses. A la fin des 192 pages vous n’avez toujours pas la réponse. Qui a bougé la pierre ? Et ils écrivent livres sur livres. Qui a bougé la pierre ? Je ne comprends pas qu’ils ne puissant voir l’évidence. Pourquoi ne lisez-vous pas vos propres livres : ces évangiles, vous les avez en noir et blanc, et dans votre propre langue maternelle. C’est une anomalie que vous lisiez ce livre dans votre langue maternelle.

L’anglais en anglais, l’afrikaner en afrikaner, le zulu en zulu. Chaque groupe linguistique a son livre dans sa propre langue. Et chacun est conduit à comprendre le contraire de ce qu’il lit. L’exact opposé. Pas seulement une incompréhension.


Commentaire/Analyse

Commençons par la problématique du jardinier. La lecture de Deedat est la suivante : le Christ apparaît sous l’apparence d’un jardinier. Il est donc déguisé. S’il est déguisé c’est qu’il craint les Juifs. C’est donc qu’il n’est pas ressuscité, sinon il ne serait pas dans une attitude craintive, vis-à-vis de qui que ce soit, car un ressuscité est pur esprit.

Mon Dieu, quelle pauvre lecture !! Ainsi est le texte. Il faut être dans une dynamique d’élévation, pour en faire sortir la beauté. Deedat restant dans une dynamique terriblement pauvre, il imagine des choses pour coller à sa lecture musulmane. En étant focalisé exclusivement sur ce passage, sa lecture est parfaitement plausible. Le souci pour lui, c’est tout le reste des Evangiles. La dynamique des Evangiles est que les disciples ne comprennent pas l’ampleur de ce qui se passe, et ne comprennent pas la véritable identité du Christ avant la Pentecôte. Ai-je besoin de rappeler que c’est un texte qui accompagne le catéchumène dans son parcours vers le baptême, et qui accompagne le baptisé tout au long de sa vie. Et donc, nous cheminons avec un texte où personne ne saisit réellement qui est le Christ. Chaque péricope, chaque parole a cette double dimension : nous ne comprenons pas, mais nous progressons dans notre compréhension. Marie Madeleine ne comprend pas. Elle ne le reconnaît pas. Les apôtres ne le reconnaissent pas. Les pèlerins d’Emmaus ne le reconnaissent pas. Au début nos représentations sont partielles, incomplètes. C’est cela dont il est question. Lorsque Marie Madeleine voit un jardinier, c’est la représentation qui se présente à elle. Cela ne signifie pas que le Christ soit déguisé en jardinier. Quelle la lecture traditionnelle des Pères de l’Eglise sur ce passage ? Aucun n’a jamais imaginé que le Christ ressembla à un jardinier. Fidèles lecteurs du texte, les Pères ont lus qu’elle l’avait pris pour un jardinier. C’est un détail qui est donné dans Saint Jean : “Jésus lui dit: Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit: Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai.” (Jn 20:15) Saint Jean Chrysostome par exemple commente ainsi : “Comme Jésus lui était apparu sous une forme ordinaire, elle crut que c’était le jardinier : « Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si vous l’avez enlevé, dites-moi où vous l’avez mis et je l’emporterai, » c’est-à-dire : si c’est par crainte des Juifs que vous l’avez enlevé, dites-le moi, et je le prendrai pour le mettre en sûreté.” Saint Grégoire le Grand penche pour un jardinier spirituel, et il me semble évident qu’il nous fait saisir un clin d’oeil johannique au jardin d’Eden, dont Adam est le jardinier déchu. Jésus, à ce moment restaure cette fonction primordiale.



Deedat parle des Juifs. Le Christ aurait peur des Juifs. Cette dénomination est très intéressante. Elle est un raccourci d’explication, mais elle est révélatrice de quelque chose qui marque une profonde incompréhension de ce qui se joue ici. Marie Madeleine est juive. Le Christ est juif. Les apôtres sont juifs. A part quelques rares personnages, tout le monde est juif dans cette histoire. Le Christianisme des Actes des Apôtres est une histoire qui termine à Rome mais qui commence à Jérusalem. Nous avons effectivement deux groupes opposés, mais à l’intérieur du même groupe ethnique. Deedat en affirmant que Jésus a peur des juifs commet ainsi une grave erreur de compréhension des textes. On pourrait à la rigueur, dans la logique de Deedat, d’un Christ non mort, non ressuscité mais essayant d’échapper aux autorités religieuses qui ont voulu le tuer, affirmer : Jésus a peur de ses adversaires. La caractérisation juive n’est pas suffisante ici. Il ne s’agit pas d’un détail, car il est totalement faux d’imaginer une dichotomie juif/chrétien déjà ce moment. Cette séparation est plus tardive. Les chrétiens du départ sont membres d’une secte juive. Ils font partie du judaïsme. Ils n’ont donc pas peur d’eux-mêmes. Je devance la question qu’on peut apporter en réponse : les évangélistes utilisent cette dichotomie. Jean en est un exemple flagrant. Jean qui est juif, parle des juifs en désignant ce groupe comme s’il n’en était pas membre. Alors en quoi Deedat a tort ? Parce que Jean parle en fait des judéens, et non pas des juifs. Le grec est le suivant : “και αυτη εστιν η μαρτυρια του ιωαννου οτε απεστειλαν προς αυτον οι ιουδαιοι εξ ιεροσολυμων ιερεις και λευιτας ινα ερωτησωσιν αυτον συ τις ει” (Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander: Toi, qui es-tu? : Jn 1:19). Tout lecteur, Deedat compris devrait ainsi se poser cette question : pourquoi quelqu’un faisant partie d’un ensemble le désigne comme étant extérieur à cet ensemble ? C’est donc qu’il y a une autre façon de le traduire permettant de répondre à cette bizarrerie du placement de l’auteur. Le grec ιουδαιος a plusieurs traductions possibles. Deedat reste prisonnier des mêmes catégories que ceux qui ont traduit la Bible. Mais le texte originel reste le même. Il faut revenir au grec. Il faut lire dans la profondeur et dans le mode de vie juif. Et il existe une traduction qui résout bien cette énigme de Jean qui parle des juifs comme s’il ne l’était plus. Jean parlait en fait des judéens. Si vous relisez le verset que je montre en l’exemple, la précision sur Jérusalem devient éclairante.



Pour que je puisse le prendre : Deedat imagine que cette parole de Marie Madeleine est absurde. McDowell répondra de façon très convaincante à cette assertion un peu absurde de Deedat. Marie Madeleine parle du besoin de bouger le corps pour lui garder sa dignité. Evidemment qu’elle ne peut pas bouger le corps elle-même. Bien évidemment que c’est trop lourd pour ses capacités physiques. Cela exprime sa volonté, une nécessité profonde. Elle se place évidemment dans une hypothèse où le corps aurait été bougé et elle prend la responsabilité de faire le nécessaire pour mettre le corps de son maître spirituel dans un lieu qui y sied.

Est abordé ensuite un point très important : pourquoi le Christ ne veut-il pas qu’elle le touche ? Deedat, d’une façon peu convaincante, en convoquant à nouveau la langue hébraïque comme si cela avait force de preuve, veut nous faire croire que cela signifie « je ne suis pas mort ». Deedat avance ici quelque chose sans preuve. La déclaration de Jésus signifie, dans sa lecture, qu’il n’est pas mort. Evidemment qu’il n’est pas mort !! il est ressuscité !!! Mais Deedat, tout en se plaçant de façon bien opportuniste en spécialiste mondial de la tradition juive, nous affirme que cela signifierait précisément « je ne suis pas encore mort » n’étant pas encore monté auprès du Père. On voit ici que Deedat ne connait au final rien à la tradition juive, comme il ne connait rien à la tradition chrétienne. Il les connait non pas en elles-mêmes, mais de façon utilitariste. C’est-à-dire qu’il a sorti de façon opportuniste des petits bouts, quelques passages qui viennent en appui de sa lecture biaisée. Qu’on produise du côté musulman, le passage dans un écrit majeur de la tradition rabbinique, que ce que dit Jésus signifie bien ce que rapporte Deedat. Je n’ai rien vu de tel et l’apport de la preuve doit se faire du côté musulman, car j’aurai bien du mal à prouver que cela n’y est pas. Par contre je peux du côté chrétien, produire les textes rabbiniques qui rapportent que Jésus a bien été condamné à mort, et qu’il l’a été car il a prétendu être Dieu. C’est-à-dire que ce dont Deedat veut « exonérer » les Juifs en disant qu’ils en sont « innocents », les autorités rabbiniques, dans les écrits majeurs de leur tradition (en l’occurrence le Talmud de Babylone pour ces éléments précis) l’affirment…

Répondons maintenant à la question soulevée par Deedat. Car s’il ne comprend rien à rien, cela ne change rien au fait qu’il faille répondre : pourquoi Jésus interdit à Marie-Madeleine de le toucher ? à cause des lois de pureté. La pureté est une notion halakhique complexe à saisir et qui n’a rien à voir avec la morale. On peut être pur et immoral et impur et moral. Et l’impureté rituelle se transmet par le toucher. Ainsi un grand prêtre n’a pas le droit de toucher un cadavre, serait-ce celui de sa femme venant de mourir, pour lui donner un dernier baiser. Un cadavre est impur et le grand prêtre se doit de rester pur. Jésus est le grand prêtre cosmique et se doit donc de monter en état de pureté auprès du Père. Marie-Madeleine pour telle ou telle raison était en état d’impureté, et n’avait pas fait le bain rituel permettant d’être considérée pure. Voilà pour ce point dans une analyse littérale.



Enfin, Deedat interroge l’assemblée avec la question la plus importante de toute l’histoire de l’humanité : qui a bougé la pierre ? Chaque être humain devrait se poser cette question, avec humilité et sincérité. En raisonnant avec les capacités logiques dont Dieu nous a dotés, on ne peut finalement qu’adhérer à la version chrétienne. Les autorités sacerdotales ? Pourquoi voler le corps de celui dont on voulait détruire le mouvement. Faire croire aux disciples qu’il est ressuscité est le pire choix possible. De même chez les romains. Ils n’avaient aucun intérêt à faire cela. Restent les disciples. Pourquoi auraient-ils faits une chose pareille ? Quel ressort psychologique peut amener un ou plusieurs disciples à voler le corps de leur maître ? Pourquoi ensuite prêcher quelque chose dont on sait pertinemment que c’est faux, pour n’y trouver que la mort ? Qui sont ces personnes qui affirment avoir vu le Christ ? Aussi fou que cela puisse paraître, la résurrection est finalement la seule réponse possible. La version musulmane du jumeau mérite qu’on s’y attarde, car elle essaie de se sortir de cette ornière de plausibilité. Elle montre un Dieu qui trompe des gens, et surtout induit une idée de la pauvreté de la théologie de la justice divine en islam. Pourquoi Jésus ne peut avoir été crucifié ? Car il était trop juste et pur. Et donc ne pouvait pas avoir été châtié ainsi par Dieu. Il y a ici une pathétique confusion entre châtiment et sacrifice. L’islam ne comprend rien à d’autres domaines que la résurrection. On peut ainsi voir que c’est finalement assez pauvre aussi sur le domaine de la justice, de la souffrance et de la rétribution.

vidéo du débat Deedat vs McDowell