la résurrection est corporelle

original anglais : Deedat's speech

So, all the knowledge being from hearsay, you come across a person who you heard was dead for three days. You assume that He's stinking in His grave. When you see such a person. naturally, you're terrified. So Jesus wants to assure them that He's not what they're thinking. They are thinking that He has come back from the dead. A resurrected, spiritualized body, so He says - I am only quoting what Luke says - He says, "Behold My hands and My feet." Have a look at My hands and My feet, that it is I, Myself. I am the same fellow, man, what's wrong with you? Why are you afraid? He says, "Handle Me and see. Handle Me and see. For a spirit has no flesh and bones, as you see me have."

A spirit: indefinite article "a." A spirit, any spirit, has no flesh and bones, as you see me have. So, if I have flesh and bones, I'm not a spirit: I'm not a ghost: I'm not a spook. I am asking the English man - the one who speaks English as his mother tongue - since I have flesh and bones. I'm not a spirit: I'm not a ghost: I'm not a spook. I say. is that what it means in your language?

I say, you Afrikaner, when a man tells you that, does it mean that he's not what you are thinking? That is, he is not a spirit, he is not a ghost, he is not a spook. And everybody responds "yes." If a man tells you a spirit has no flesh and bones, it means it has no flesh and bones. As you see, I have these things, so I'm not what you're thinking. You are thinking that I was dead, and I have come back from the dead and am resurrected. If a spirit has no flesh and bones, in other words, he's telling you that the body you are seeing is not a metamorphosed body. It is not a translated body; it is not a resurrected body. Because a resurrected body gets spiritualized.

Who says so? My authority is Jesus. You say, "Where?" I say Luke, you look again - chapter 20 in verse 36. What does he say? You see, the Jews were always coming to Him with riddles; they were always asking Him, "Master, shall we pay tribute to Caesar or not? Master, this woman, we found her in the act. What shall we do to her? Master ..." Again and again. Now, they come to Him and they ask Him, it says. "Master," Rabbi in the Hebrew language, "Master, we had a woman among us, and this woman according to a Jewish custom, had seven husbands." You see, according to a Jewish custom, if a brother of a man dies and leaves no offspring. then the man takes his brother's wife to be his own wife. And when he fails the third brother does likewise, and the fourth and the fifth and the sixth, and the seventh.

Seven brothers had this woman as a wife. but there was no problem while on this earth because it was all one by one. Now, they want to know from Him that at the resurrection, in the hereafter, which one is going to have her, because they all had her here. In other words, there will be a war in heaven, because we believe that we will all be resurrected simultaneously. All together. at one time. And these seven brothers wake up at the same time. and they see this woman and every one would say, "My wife! My wife!" and there would be a war in heaven between the brothers for this one woman.

So they want to know from Him which one is going to have her on the other side. Luke. chapter 20, verse 36. Check it out. In answer to that. Jesus said about these resurrected men and women, "Neither shall they die anymore." In other words, "Once they are resurrected, they will be immortalized." This is a mortal body. It needs food, shelter, clothing, sex, rest. Without these things mankind perishes. That body will be an immortalized body. An immortal body, no food, no shelter, no clothing, no sex, no rest. He says neither shall they die anymore. For they are equal unto the angels.

In other words, they will be angel-ized. They will be spiritualized; they will be spiritual creatures; they will be spirits! For they are equal unto angels and the children of God. Such are the children of the resurrection - spirit! He said "A spirit has no flesh and bones, as you see Me have." In other words, "I'm not resurrected." And they believed not for joy and wonders - Luke 24 again. What happened then?

We thought the man was already dead, perhaps stinking in His grave. And they believed not for joy - overjoy - and they wonder what happened? So He says, "Have you any broiled fish and a honeycomb here, meat - something to eat?" And they gave Him a piece of bread and He took it and ate it in their very sight. To prove what? I'm asking ladies and gentlemen of the jury, what was He trying to demonstrate? What? "I am the same fellow, man; I am not what you are thinking, I have not come back from the dead."

traduction : discours de Deedat

Donc, tout le savoir provenant de ouï-dire, vous rencontrez une personne dont vous avez entendu qu’elle était morte depuis trois jours. Vous présumez qu’il pourrit dans sa tombe. Quand vous voyez une personne de ce genre, naturellement, vous êtes terrifié. Donc Jésus veut les assurer qu’il n’est pas ce qu’ils pensent. Ils pensent qu’il est revenu des morts. Un corps ressuscité, spiritualisé, ainsi dit-il – je ne fais que citer ce que Luc dit – il dit « voici mes mains et mes pieds ». Regardez mes mains et mes pieds, et que c’est moi. Je suis le même, qu’est-ce qui ne va pas avec vous ? De quoi avez-vous peur ? Il dit « touchez moi et voyez. Touchez moi et voyez. Car un esprit n’a ni chair ni os, alors que vous voyez que j’en ai ».

Un esprit : article indéfini : un. Un esprit, n’importe quel esprit, n’a ni chair ni os, alors que j’en ai. Donc j’ai de la chair et des os, je ne suis pas un esprit. Je ne suis pas un fantôme. Je ne suis pas une apparition. Je demande à un anglais, à quelqu’un qui parle l’anglais comme langue maternelle : j’ai de la chair et des os. Je ne suis pas un esprit. Je ne suis pas un fantôme. Qu’est-ce que cela signifie dans votre langue ?

Je dis, vous afrikaneer, quand un homme vous dit cela, est-ce que cela signifie qu’il n’est pas ce que vous pensez ? C’est-à-dire, qu’il n’est pas un fantôme, qu’il n’est pas un esprit, qu’il n’est pas un spectre. Et tout le monde répond « oui ». Si un homme vous dit qu’un esprit n’a ni chair ni os, cela veut dire qu’il n’a ni chair ni os. Et vous voyez, j’ai ces choses, donc je ne suis pas ce que vous croyez. Vous pensez que j’étais mort, et que je suis revenu des morts et ressuscité. Si un esprit n’a ni chair ni os, en d’autres mots, il est en train de vous dire que le corps que vous voyez n’est pas un corps métamorphosé. Ce n’est pas un corps translaté. Ce n’est pas un corps ressuscité. Parce qu’un corps ressuscité est spiritualisé.

Qui dit cela ? Mon autorité est Jésus. Vous dîtes, “où” ? Je dis Luc, vous regardez à nouveau, chapitre 20 verset 36. Que dit-il ? Vous voyez, les Juifs venaient toujours vers lui avec des énigmes. Ils lui demandaient toujours « maître, devons-nous payer l’impôt à César ou non ? Maître, cette femme, nous l’avons prise sur le fait. Que devons-nous faire d’elle ? Maître…”. Encore et encore. Maintenant ils viennent à lui et lui demandent “maître”, rabbi en hébreu, “maître, nous avions une femme parmi nous, cette femme, selon la coutume juive a eu sept époux ». Vous voyez, selon la coutume juive, si le frère d’un homme meurt et ne laisse pas de descendance. Alors l’homme prend la femme de son frère pour être sa propre femme. Et lorsqu’il échoue, le troisième fait de même, et le quatrième, et le cinquième, et le sixième et le septième.

Sept frères ont eu cette femme pour épouse. Mais il n’y avait pas de problème sur terre parce que c’était à chaque fois un par un. Maintenant ils veulent savoir de sa part, lors de la résurrection, dans le futur, lequel va l’avoir, car ils l’ont tous eu ici. En d’autres mots, il va y avoir une guerre au ciel, car nous pensons que nous allons tous ressusciter en même temps. Tous ensembles. En même temps. Et ces sept frères se réveillent en même temps. Ils voient cette femme et chacun dirait “ma femme ! ma femme!”. Et il y aurait une guerre au ciel, entre les frères, pour cette femme.

Alors ils veulent savoir de sa part lequel va l’avoir de l’autre côté. Luc, chapitre 20, verset 36. Vérifiez. En réponse à cela, Jésus dit sur les hommes et les femmes ressuscités « ils ne mourront plus ». En d’autres mots « une fois ressuscités, ils seront devenus immortels ». C’est un corps mortel. J’ai besoin de nourriture, d’abri, de vêtements, de sexe, de repos. Sans ces choses, l’humanité périt. Ce corps sera un corps rendu immortel. Un corps immortel, sans nourriture, sans abri, sans vêtement, sans sexe, sans repos. Il dit qu’ils ne mourront plus. Car ils sont comme les anges.

En d’autres mots, ils seront angélifiés. Ils seront spiritualisés. Ils seront des créatures spirituelles. Ils seront des esprits. Car ils sont égaux aux anges et aux enfants de Dieu. Ainsi sont les enfants de la résurrection – esprit ! Il dit « un esprit n’a ni chair ni os que vous me voyez avoir ». En d’autres mots « je ne suis pas ressuscité ». Et ils crurent non pour la joie et pour les miracles – Luc 24 à nouveau. Que leur est-il arrivé ?

Nous pensions que l’homme était déjà mort, peut-être pourrissant dans sa tombe. Et ils n’ont pas cru pour la joie – jubilation – et ils se demandent ce qui se passe. Alors il dit : avez-vous du poisson grillé ou du miel ici, de la viande, quelque chose à manger ? » et ils lui donnent un morceau de pain, et il l’a pris et il l’a mangé devant eux. Pour prouver quoi ? Je demande à mesdames et messieurs du jury, qu’essayait-il de démontrer ? quoi ? je suis le même type, homme ; je ne suis pas ce que vous pensez. Je ne suis pas revenu des morts.


Commentaire/Analyse

Tout ce passage de Deedat est très pénible. Il se donne un mal fou à essayer de nous faire croire que Jésus a saisi une sorte de méprise chez ses disciples, au sein de son collège apostolique, et qu’il veut leur éviter de devenir des chrétiens ayant foi en sa résurrection. En bon prophète de l’islam, Jésus veut faire en sorte qu’ils restent de bons musulmans. Le problème est le texte, et il y a alors un non-dit immense chez Deedat. En effet ce passage met en parallèle l’apparition de Jésus aux Apôtres en Luc 24 et une controverse de Jésus et des saducéens en Luc 20. Et la « tactique » de Deedat est la suivante : en Luc 20 Jésus explique ce qu’est une personne ressuscitée. Il en donne les caractéristiques. Et ensuite il dit des choses de lui-même en Luc 24, qui vont contre ce qu’il a dit en Luc 20. Donc il n’est pas ressuscité.



Tous les extraits de Deedat pour Luc 24 sont corrects : Jésus demande bien à manger. Il insiste bien sur sa réalité corporelle. Mais Luc 24 fait également dire à Jésus : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait et ressusciterait d’entre les morts le troisième jour » (Luc 24 :46). Et Là est l’immense problème de Deedat : si le texte de Luc est conforme à ce que dit Deedat, comment interpréter cette autre parole de Jésus. Devons-nous recourir à cet artifice adolescent du texte corrompu ? Devons-nous devenir des philologues allemands de l’école de Tübingen pour imaginer une première strate véridique décrivant un Christ non ressuscité, puis une deuxième plus tardive, malhonnête, qui ajoute des versets pour faire croire en cette résurrection ? Malhonnête et incompétente, puisque ce scribe oublie au passage de modifier les passages où Jésus explique justement qu’il n’est pas ressuscité. Quelles sont les motivations de ce scribe ? D’où vient son immense pouvoir de persuasion sur toutes les communautés chrétiennes, qui sont d’abord disciples d’un Messie non ressuscité ? D’un Jésus simple prophète de Dieu. Comment ce scribe fait-il pour modifier Matthieu, Marc et Jean en même temps, et changer l’enseignement dispensé dans toutes les communautés chrétiennes du bassin méditerranéen ? Est-ce un complot mondial ? Comment fait-il pour que nous n’ayons aucune source, aucun témoignage sur ce Christianisme authentique du départ, qui se basait sur un corpus sans tous ces versets mensongers ? Le silence de Deedat sur ce sujet est assourdissant.



Encore plus fragile et grossière, la preuve qui essaie de se baser sur l’autorité de Jésus en Luc 20. Deedat en donne le contexte. Je vais faire de même, car il le donne mal. Jésus approche de sa passion. Pour le faire chuter, ses opposants cherchent à lui faire dire une parole qu’on pourra lui reprocher. Parmi ceux-ci, il y a les saducéens, l’aristocratie sacerdotale du temple de Jérusalem. C’est eux qui tueront le Christ. Les pharisiens ne seront que ses adversaires théologiques. La caractéristique théologique principale des saducéens, est qu’ils nient la résurrection des morts. Le principe même de cette résurrection leur paraît une complète absurdité. Ainsi, ils imaginent cette petite histoire pour montrer que Dieu, créant un monde avec à la fois le mariage, la règle du lévirat, et la résurrection des morts, aurait créé un monde aux conséquences impossibles et absurdes. Très rapidement, la règle du lévirat, comme l’explique Deedat, est cette disposition de la Loi de Moïse, expliquée en Dt 25:5-10 et qui permet à un frère, de prendre la veuve de son frère défunt, et de faire un enfant à cet veuve, mais dont la paternité sera attribuée au frère mort, et non au géniteur physique. Jésus répond, et explique qu’il y a bien une résurrection des morts. Et dans sa réponse, il y a le fameux verset apporté par Deedat, verset censé démontrer que la résurrection n’est pas du tout physique. Une personne ressuscitée des morts, n’a pas de corps physique, nous explique Deedat. C’est Jésus qui dit cela en Luc 20:36 en parlant justement des personnes ressuscitées : « aussi bien ne peuvent-ils plus mourir, car ils sont pareil aux anges, et ils sont fils de Dieu, étant fils de la résurrection » d’après la version de Jérusalem. Voici le grec : ουδε γαρ αποθανειν ετι δυνανται ισαγγελοι γαρ εισιν και υιοι εισιν θεου της αναστασεως υιοι οντες. Tout ce que dit Jésus, est que cette résurrection est pour toujours. Il n’y aura pas de deuxième mort. Il ne s’agit pas d’une deuxième vie qui aurait une limitation mortelle comme la première. Les personnes ressuscitées sont comme les anges par rapport à la mort, mais pas en terme de nature. C’est ainsi que l’on lit le texte. Mais finalement, Deedat a le droit de dire que ce « comme les anges » est un enseignement de Jésus sur une modification de la nature humaine. Nous sommes « angélifiés » comme il dit. Nous devenons comme des esprits, et en ce cas nous nous retrouvons avec tout le problème des deux strates de l’écriture. C’est l’écriture elle-même qui va nous donner la solution.



En Gn 18:2, Abraham se repose de sa circoncision et voit trois hommes : « Ayant levé les yeux, voilà qu’il vit trois hommes qui se tenaient devant lui ». En 18:6, après qu’Abraham et Sarah eurent préparé à manger, les hommes mangent : « il se tenait debout près d’eux, sous l’arbre, et ils mangèrent ». Et enfin, les hommes partent pour la ville de Sodome en 18:16 : « les hommes se levèrent de là et se dirigèrent vers Sodome ». Je n’ai pas besoin de vous rappeler qu’une sentence de Dieu a été lancée contre cette ville qui doit être détruite. Que nous apprend le chapitre 19 sur la nature véritable de ces hommes ? 19:1 « Quand les deux anges arrivèrent à Sodome sur le soir, Lot était assis à la porte de la ville». Que conclure de ces versets que j’ai glané dans le livre de la Genèse ? Que Deedat a été très imprudent sur la nature angélique qui doit être exclusivement spirituelle, et dont le fait de prendre un repas exclurait justement l’appartenance à la dite nature ! En effet, Deedat semble nous dire : soit l’on est un ange et l’on est totalement spirituel, et donc l’on ne mange plus, soit l’on est humain, et bien évidemment on mange. Et la nature angélique est quelque chose de bien mystérieux, mais nous disposons d’un verset de l’Ecriture qui montre des anges en train de manger et de partager un repas avec des humains. Peut-être font ils semblant… Je n’en sais rien au final. Mais du point de vue biblique, et Deedat s’est lancé comme défi de réfuter les choses depuis la Bible, un ange mange. Et donc, même si Deedat a raison, même si Luc 20:36 rapporte un enseignement du Christ sur la nature angélique des ressuscités (ce qui n’est pas du tout la doctrine orthodoxe), le fait que Jésus mange, ne prouve absolument pas qu’il ne soit pas ressuscité.

Nous savons peu de choses sur ce que sera la vie, le corps, une fois que nous serons ressuscités. En dehors de ce passage où parle Jésus, nous avons deux autres passages, que nous devons à Saint Paul. Le premier, très bref, dans Phi 3:21 : “(le Christ) qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses.” Déjà cette expression seule réduit à néant tout l’argumentaire de Deedat. En effet, une fois ressuscité, nous avons un corps. Nous ne sommes pas purs esprits.

Le chapitre 15 de la première épître aux Corinthiens est aussi une formidable invalidation de toutes les divagations de Deedat sur une résurrection qui s’affranchisse de la matière. Ce chapitre, comme toute la production paulinienne est très structurée. Après avoir mentionné la réalité de la résurrection de Jésus, les témoins qui L’ont rencontré après celle-ci, la centralité de celle-ci dans notre prédication, et le fait que Sa résurrection est la garantie de la nôtre, Paul en vient à donner quelques précisions sur le mode de résurrection qui nous attend. Deux éléments nous indiquent la réalité de la résurrection corporelle : 1 Co 15:35-38 : αλλα ερει τις πως εγειρονται οι νεκροι ποιω δε σωματι ερχονται αφρων συ ο σπειρεις ου ζωοποιειται εαν μη αποθανη και ο σπειρεις ου το σωμα το γενησομενον σπειρεις αλλα γυμνον κοκκον ει τυχοι σιτου η τινος των λοιπων ο δε θεος διδωσιν αυτω σωμα καθως ηθελησεν και εκαστω των σπερματων ιδιον σωμα (Mais quelqu’un dira: Comment les morts ressuscitent-ils, et avec quel corps reviennent-ils ? Insensé! ce que tu sèmes ne reprend point vie, s’il ne meurt. Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps qui naîtra; c’est un simple grain, de blé peut-être, ou de quelque autre semence; puis Dieu lui donne un corps comme il lui plaît, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre.) Ce passage témoigne de la réalité du corporel. Paul ne dit pas que nous n’aurons pas de corps. Il dit que le corps que nous aurons, est impensable pour nous. Second élément : « on est semé corps psychique, on ressuscite corps spirituel » (1 Co 15:44). Cela montre bien encore une fois la réalité de la résurrection corporelle.



Deedat imagine que nous serons affranchis des besoins. C’est une vision finalement très proche des vues grecques, assez naïve. Deedat se voit ressuscité comme libéré des contraintes. Paul nous voit ressuscités devenus incorruptibles et immortels. Là où le paradis musulman se perçoit comme une maximisation des plaisirs terrestres, la résurrection entrevue par Paul est le retour au moment de l’Eden et la continuation au-delà de la faute et de la chute adamique dans un état restauré, conformes cette fois à la volonté divine. Le musulman ressuscite comme un adolescent. Le chrétien ressuscite comme un adulte.

vidéo du débat Deedat vs McDowell