Le Jésus des esséniens et autres gnostiques - partie 5



Réflexion sur la technologie (01:21:31 à 01:28:38)

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Réflexion plutôt intelligente sur la technologie. Il y a néanmoins beaucoup de fantasmes sur l’intelligence artificielle. Il ne s’agit jamais que de formules mathématiques qui veulent offrir le mimétisme le plus parfait de phénomènes naturels. Pour l’instant, une mouche est plus sophistiquée, encore, en terme de système de navigation, que le plus sophistiqué des avions.

Néanmoins, la place de la technologie dans nos vies est un vrai souci. Le constat, tout à fait éclairé de cette personne sur la technologie et comment il nous faut refuser ce mirage, est aussi un danger pour l’Eglise. Car, en posant le bon constat, et en apportant la réponse qui est la plus adaptée, il se substitue potentiellement à l’Eglise. Je m’explique : il dit, refusons cette dictature technologique, qu’elle soit axée sur la peur ou sur le plaisir selon un futur encore incertain, et axons notre vie sur Dieu. Sauf qu’il offre un faux Dieu. Et il risque de capter des gens sincèrement rebelles, sincèrement éveillés, et il peut les amener dans une autre voie de garage. C’est un des motifs de cette vidéo.


Séxualité, reproduction, marchandisation (01:28:38 à 01:30:28)

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L’uterus artificiel a aussi pour but de totalement séparer la sexualité et la reproduction. La libération sexuelle, la contraception étaient la toute première étape. Il a été offert à l’homme et à la femme, de choisir si les rapports intimes devaient garder le potentiel ou pas, d’aboutir à une nouvelle vie humaine. L’avortement a ensuite permis de s’assurer totalement du processus, car la contraception n’est jamais fiable à 100%. Je laisse de côté le caractère sacrificiel, satanique et commercial de l’avortement, puisque le sujet est ici la séparation entre sexualité et reproduction. L’uterus artificiel permet à la sphère marchande de mettre la grossesse dans son domaine. Les mères porteuses, la GPA et autres choses liées aux prétendus droits LGBTQ (plus toutes les autres lettres qui somment toutes les autres névroses et maladies spirituelles liées à la sexualité et à l’identité). Le conférencier est plutôt bon dans cette partie de la conférence. Lorsqu’il ne tape pas sur l’Eglise et ne réécrit pas l’histoire, sa lecture du monde est plutôt bonne. Mais là où il se trompe, c’est que l’enfant n’est pas un droit. L’enfant est une grâce qui s’accompagne d’une réalité physique. La nature dit qu’il faut une homme et une femme pour faire un enfant. L’Eglise a toujours été claire sur l’avortement, sur la pratique de l’homosexualité. Tout ceci est un aller simple pour l’enfer. C’est strictement interdit.


Comment répondre à la modernité ? (01:30:28 à 01:35:34)

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Comme dit précédemment, bon constat, mauvaise réponse. Cet essénien est comme un médecin qui sait diagnostiquer la maladie mais ne sait pas la guérir. Notre constat est grosso modo le même. Toute cette technologie apporte des choses incroyables, mais peut se révéler un piège mortifère, utilisé contre nous par la bête et ses sbires. La réponse : l’Eglise. Parce que le Christ vaut toujours plus que ce que nous pouvons avoir à perdre. Même la vie. Nous avons un savoir-faire bien plus certain que cet essénien qui a probablement tout inventé jeudi dernier.

Première chose fondamentale. Vous rapprocher d’une paroisse et demander le baptême à un prêtre qui sera en communion avec un vrai évêque orthodoxe. Pas un clown du monde qui est reçu au parlement européen ou au Vatican ou chez tel ou tel ministre. Un vrai évêque orthodoxe. Cela peut être très loin, mais c’est une nécessité absolue. Ensuite vous inscrire dans une vie de prières, telle qu’organisée par l’Eglise. Tout est codifié depuis des siècles et c’est absolument grandiose. Vous allez prier les belles prières des moines, lire des psaumes, lire la vie des saints, vous allez vous habituer à une pratique liturgique. Etudiez la Bible. Vous verrez que c’est tout de même autre chose que les mensonges des médias, ou les futilités des réseaux sociaux. Laissez Dieu guider votre vie. Le reste viendra tout seul.

Un dernier mot sur la liberté. Son approche de la liberté est mondaine. Si vous avancez sur la voie chrétienne, vous comprenez plus ou moins rapidement que sans Christ il n’y a pas de liberté. Il y a des esclavages très subtils qui ont toutes les apparences de la liberté. Il n’y a de vraie liberté que dans l’Eglise, où paradoxalement tout est très codifié par le droit canon. Cela est un paradoxe apparent, mais c’est dans cette loi d’inspiration divine que se trouve la vraie liberté.


Conclusion sur la vidéo essénienne (01:35:34 jusque la fin)

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Encore une fois, vision de l’histoire tout à fait extérieure à la réalité. Les romains ont eu plus de problèmes avec les germains de la forêt profonde. Jésus, de son côté a passé son temps à expliquer aux partisans du combat armé contre l’occupant romain qu’il y a un combat qui doit précéder et supplanter celui-là : celui contre les puissance spirituelles qui animent l’empire romain.

En tout cas le scientisme doit se heurter à la limitation humaine. Nous avons 5 sens et nous avons une capacité de raisonnement qui est limitée. Nous pouvons créer les télescopes les plus merveilleux, nous avons encore besoin de nos yeux pour regarder dedans. La science que nous pouvons produire est donc loin de l’omniscience divine. Nous avons une limitation, de la même façon qu’il est impensable qu’un chien puisse raisonner sur les lois de Newton. Cette limitation, qui donne aussi sa beauté à l’homme, nous devons la prendre en compte, et comprendre que miser sur la science, c’est miser probablement à coup sûr sur notre asservissement, et miser sur Dieu, c’est miser à coup sûr sur notre libération. Encore faut-il s’inscrire dans une vraie relation avec Dieu.



To be continued….