Que dit la génétique aujourd'hui sur Adam et Eve ?



Ce billet est la réponse à une courte vidéo qui se propose de ridiculiser le propos biblique, via l’autorité de la science et de la biologie. Je vous propose donc, une courte épreuve de trois minutes afin de voir ce qui est dit, avant de répondre et d’aller voir ici cette vidéo pour bien comprendre la réponse.

la vocation d'Adam et Eve

« Selon la Bible, Adam et Eve avaient pour mission de procréer afin de peupler le monde. ». La vidéo ne perd pas de temps. La première phrase est déjà fausse. Le commandement de Dieu à l’humanité est un peu plus vaste que cela. « Et Dieu les bénit, et il leur dit: “ Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la, et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se meut sur la terre. “ Et Dieu dit: “ Voici que je vous donne toute herbe portant semence à la surface de toute la terre, et tout arbre qui porte un fruit d’arbre ayant semence; ce sera pour votre nourriture. Et à tout animal de la terre, et à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. “ Et cela fut ainsi. » (Gn 1:28-30).

Adam et Eve avaient donc pour mission de peupler la terre afin d’y être les images de Dieu, et d’y accomplir une domination de bienveillance en Son nom. On le voit déjà par la nourriture que Dieu donne à l’humanité naissante : aucune prédation ou sujétion animale n’y est possible ni permise. Le règne animal est également sans prédation, sans mort, tourné vers une nature abondante et suffisante.

On voit ensuite au chapitre 2 que le début du travail de l’homme se place dans un lieu particulier, le jardin d’Eden : « YHWH Dieu prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder. Et YHWH Dieu donna à l’homme cet ordre : “ Tu peux manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras certainement. “ » (Gn 2:15-17) . On voit donc que cette domination de bienveillance, cette administration pour varier les termes, se passe dans une stricte obéissance vis-à-vis de la volonté divine. On connaît la suite de l’histoire. Donc dire qu’Adam et Eve avaient seulement une mission de procréation est une simplification extrême et naïve. Cela était bien plus vaste et exaltant que cela.

On voit ensuite une pomme qui montre un vernis chrétien culturel très imparfait. Je rappelle que le texte ne précise pas de quel fruit il s’agit. Pour les plus curieux, nous avons réalisé un cours sur ce passage qui donne le fruit en question. Et il ne s’agit pas d’une pomme.

Le présupposé de la vidéo réfutée

on va regarder la Bible à la lumière de la science et de la biologie. Les scientifiques sont définitivement les prêtres de la modernité. On les consulte pour discerner le vrai du faux. Mais la science ne peut répondre qu’à un nombre restreint de questions. Aux grandes questions existentielles, la science n’a pas de réponse : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? que se passe-t-il après la mort ? Quel est le sens de la vie ? etc A ces questions, la science n’apporte aucune réponse. Est-il bien de tuer un bébé ? Est-il bien de violer une femme ? A ces questions la science est également impuissante à répondre. Un autre problème de la modernité est que l’on a tendance à confondre science et théorie scientifique.

En effet, pour être absolument scientifique, il faut se soumettre à cette procédure bien connue :

  • Observer, expérimenter et vérifier un phénomène
  • Emettre une théorie qui permette de comprendre l’enchainement des causes et des effets
  • Reproduire et prévoir
  • Trancher le résultat

C’est pour cela qu’il ne peut pas y avoir de discours scientifique sur la création de l’univers. On ne peut, même dans le laboratoire le plus sophistiqué, créer plusieurs fois l’univers, et mesurer ce qui relève de cet événement. Ainsi, le big bang ne peut pas dépasser le stade de théorie scientifique. Le temps est le plus gros obstacle pour passer de la théorie à la science proprement dite. Personne ne peut remonter dans le temps, il y a 14 milliards d’années environ et assister à la naissance de notre univers et vérifier la véracité de la théorie du Big Bang. De même pour la théorie de l’évolution. Personne ne peut voyager dans le temps et voir les premières cellules évoluer dans la soupe primordiale qu’imaginent les darwiniens, évoluer pour devenir des organismes de plus en plus complexes, qui à force de mutations vont devenir différentes espèces, dont l’homme. Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est regarder des fossiles, les dater de façon plus ou moins pertinentes, puis imaginer des choses entre ces différents fossiles. Mais ceci n’est pas de la science. C’est une théorie scientifique. Rien, absolument rien, ne nous certifie qu’elle soit vraie. Même si elle vraie et que la Bible est fausse, nous ne le saurons jamais avec la certitude nécessaire à engager une vie dans telle ou telle direction.

La vidéo se propose d’examiner la possibilité d’une espèce entière qui serait issue d’un seul couple. Comme la chose a été plusieurs fois constatée dans l’histoire, surtout dans les familles royales qui avaient pour but de conserver une aristocratie sanguine et consanguine, avec les résultats tragiques que l’on sait, ils en déduisent l’impossibilité générale. A moins disent-ils, de beaucoup de chance par une honnête concession à la fin de cette naïve vidéo.

Ici, on ne va pas répondre à coups de versets, en prenant à témoin les Pères de l’Eglise, car ce serait guerroyer sur des niveaux complètement différents et, pour ceux qui sont plutôt convaincus par ce genre de discours, il me semble que ce serait tout à fait inefficace. Nous allons donc donner les éléments scientifiques qui permettent de mettre tout ceci dans une perspective tout à fait différente. Et si l’on va sur le plan scientifique, sans être de grands spécialistes, le souci est le suivant : on ne trouve aucune mention dans cette vidéo, ne serait-ce que pour les réfuter, des dernières découvertes scientifiques qui vont dans le sens d’un unique couple très proche dans le temps (seulement quelques milliers d’années). Ainsi cette vidéo ressemble à une démonstration sur l’impossibilité théorique de construire des avions quelques années après les premières réussites des frères Wright.

Eléments préliminaires pour une réflexion sur la consanguinité

Avant de rapporter ces découvertes scientifiques, donnons déjà quelques évidences : chacun d’entre nous a deux parents biologiques, 4 grands parents, 8 arrières grands parents. Si on remonte à 4 générations on a un total de 30 ancêtres (sans compter les frères et les sœurs qui pourraient advenir à chaque génération). On reste focalisés uniquement sur les géniteurs. Si jamais on double de la sorte, en remontant à chaque génération, on se retrouve avec le résultat aberrant de 1100 milliards d’ancêtres pour le milieu du cinquième siècle avant le Christ. On voit bien que ceci est absurde, et qu’il y a eu un peu de consanguinité, puisque la terre aujourd’hui même, ne compte même pas 10 milliards d’habitants, et c’est à priori la phase la plus peuplée de l’histoire du monde.

Cette consanguinité n’a pas fait peur aux soi-disant grands esprits de notre monde. Le facétieux Charles Darwin ou encore le célèbre Albert Einstein ont tous les deux épousé leur cousine.



La relation génétique au chimpanzé

Avant de donner ces éléments pour Adam et Eve, il me faut faire un détour sur l’approche darwinienne qui nous donne un ancêtre commun avec le chimpanzé. J’imagine que nombre d’entre vous ont déjà entendu que nous avons avec le chimpanzé, du point de vue génétique, seulement 1 à 2% d’écart. Ces différences si minimes sont en soi une gifle pour le récit biblique, et une gifle aux prétentions humaines à être plus que de simples animaux. Il faut savoir que ces 1 à 2% d’écarts sont observés uniquement sur les zones qui présentent des similitudes. En gros, pour le dire autrement et pour bien mettre l’absurdité de l’affirmation en lumière, nous nous ressemblons beaucoup, là où nous nous ressemblons. Mais sont laissées de côté toutes les informations d’ADN où il n’y a aucune ressemblance. Espérons que les policiers ne travaillent pas comme les généticiens darwiniens, car ne garder comme preuve que ce qui accuse et laisser de côté ce qui innocente, c’est tout sauf juste. Les généticiens darwiniens sont des gens assez étonnants : ils ont classifié l’ADN en deux catégories : l’ADN étudiable, et le junk DNA, de l’ADN inutile et incompréhensible. C’est là toute l’humilité scientifique : je ne comprends pas donc je considère que cela ne sert à rien. Cela ne valide pas ma théorie ? et bien je le rejette, tout simplement. Donc effectivement, il ne reste que des choses qui valident ma théorie. Comme c’est pratique… Des généticiens plus sérieux ont regardé l’ensemble du code ADN qui comporte plus de 3 milliards d’informations. Et sur ces 3 milliards, il y a 15% d’écart. En pourcentage cela peut paraître assez proche, mais cela représente environ 400 millions d’informations différentes. On comprendra aisément, avec un peu de bon sens, puisque les chimpanzés et nous, sommes des mammifères, avons deux jambes, deux bras, un appareil respiratoire, digestif, deux oreilles, une bouche, deux yeux, etc etc, qu’il est normal que nous ayons du code génétique en commun. Mais ces 400 millions d’informations différentes sont dévastatrices pour la théorie darwinienne. Il a été calculé le temps nécessaire pour muter 400 millions de fois pour passer de l’un à l’autre, et le résultat est de plusieurs fois l’âge de l’univers. Le calcul n’a même pas pris en compte qu’il faudrait certaines mutations simultanées et bénéficiaires pour aller du chimpanzé vers l’espèce humaine. Ces calculs proviennent de la communauté des généticiens évolutionnistes. Ils n’ont pas de valeur scientifique à nos yeux, puisque personne ne peut les vérifier par une expérience mesurable, observable et répétable. Néanmoins, la science, la biologie qui est censée invalider le récit biblique arrive à la conclusion renversante, qu’il est bien plus logique et simple d’admettre deux codages génétiques différents, avec de grandes similarités, mais avec trop d’écarts pour imaginer la moindre évolution. Le temps, qui était la grande astuce pour enterrer le récit biblique, le temps lui-même vient à manquer. Le mensonge se retourne contre lui-même…



L'Eve mitochondriale

Je reviens à Adam et Eve, et vous allez comprendre pourquoi j’ai trouvé nécessaire de bien montrer que l’évolution entre le chimpanzé et l’homme, ou même l’évolution depuis un ancêtre commun de deux façons différentes, l’une aboutissant au chimpanzé et l’autre à l’homme est tout à fait déraisonnable. Deux découvertes majeures et récentes ont été faites, qui pointent vers un mâle Adam et une femelle Eve. Honneur aux dames. Bien que les humains que l’on trouve un peu partout sur le globe semblent très différents, leur ADN est très proche. Et depuis peu il est encore plus proche que ne le pensaient nos scientifiques. Tous les humains sur terre ont en gros 3 milliards d’informations d’ADN (ou 6 milliards de brins). Les variations répertoriées par les tests ADN sont d’un maximum de 1000 sur 3 milliards. L’ADN est une longue longue longue chaîne de protéines qui séquence 4 types de composés organiques : l’Adénine, la Cytosine, la Guanine et la Thymine. C’est pourquoi on retrouve dans les séquences les lettres ACGT. Et bien chez quelqu’un à un moment on va avoir AGGTCTG et chez quelqu’un d’autres on va avoir AGGTGTG. Ce genre de variation, on en constate au maximum 1000 entre les humains les plus éloignés génétiquement. On a constaté chez des espèces animales bien plus de diversité génétique. Ces variations se constatent sur des ethnies, et des groupes géographiques. Elles permettent aussi aux généticiens, via des modèles mathématiques, de revenir dans le passé, en remontant les variations une à une. Et ils ont fait une découverte absolument passionnante. Il s’agit du 47ème chromosome, qui est disponible dans chaque cellule, dans ce qui est appelé le génome mitochondrial. On a découvert ce génome en 1987. Le fait que son existence ait échappé à nos petits vidéastes nous chagrine et nous interroge sur leur sérieux. Toutes les espèces vivantes, même les organismes les plus simples ont de l’ADN mitochondrial. Une des caractéristiques étudiées de cet ADN est qu’il est transmis par la mère à sa fille. Toutes les filles d’une mère ont la même mitochondrie. Et l’on sait depuis l’an 2000, grâce au décodage du génome humain, que tous les humains sur terre ont le même ADN mitochondrial. Ainsi il est absolument irréfutable, du point de vue de la science qui a cette prétention de regarder la Bible de haut et de dire ce qui est vrai ou faux, il est donc absolument irréfutable que tous les humains sur cette terre ont dans le passé, la même mère. Les scientifiques l’ont très logiquement appelé l’ève mitochondriaque. Les calculs qu’ils fournissent à leurs analyses est qu’elle serait en Afrique, et aurait vécu il y a environ 150 000 à 300 000 ans selon les modèles. Dans la logique scientifique, on peut imaginer qu’il y a eu plusieurs humains, mais que les conditions difficiles de la vie préhistorique ont fait que seuls les descendants de cette femme précise ont survécu. Néanmoins, nous descendons tous de la même femme.



L'Adam génétique

Maintenant, passons aux hommes. Le même phénomène que l’ADN mitochondrial se constate sur le chromosome Y. Seuls les hommes possèdent ce chromosome. Et il se transmet de père en fils. Et bien, tous les hommes ont le même chromosome Y. Les évolutionnistes en déduisent de la même façon, ce qu’ils appellent un Adam génétique. Celui qui a passé à tous les mâles vivant aujourd’hui sur terre, le même chromosome Y. Nous descendons tous de lui. Les modèles mathématiques le font remonter à entre 100 000 et 200 000 ans dans le passé. Ils ne tombent jamais sur la même date que l’Eve mitochondriaque.



Quelle ancienneté pour ces deux individus - modalités de calcul sur les modèles

Les dates estimées par la communauté scientifique pour ces deux ancêtres génétiques de toute l’humanité sont basées sur un ensemble de paramètres totalement inconnus à l’époque des premiers calculs, dont le principal est le taux de mutation entre générations. Les analyses génétiques étant très récentes on a peu de recul sur les données, mais le temps avançant on s’aperçoit que ce taux est 20 fois supérieur à celui estimé. Le second paramètre et qui n’est pas des moindres, est le nombre de mutations nécessaires, en fonction ou non de notre parenté avec cet ancêtre commun mythique qui aurait donné et l’homme et notre soi-disant cousin le chimpanzé. Et comme l’ont calculé des scientifiques, mais pour le récuser ensuite, car cela ne rentre pas dans leur schéma de croyance, si l’homme est juste homme, et pas un proto homme ayant besoin d’évoluer, et si on paramètre le taux de mutation sur ce que l’on constate aujourd’hui entre parents et enfants, et bien on remonte en arrière, pour notre Adam et Eve génétique à environ -6500 ans. Cela vous rappelle quelque chose, ou pas ?



Le problème de la consanguinité

Adressons maintenant le problème de la consanguinité du premier couple et les affreuses maladies génétiques qui auraient dû accabler les premiers hommes dès le départ. L’exemple de ce pauvre souverain de la famille des Habsbourg est frappant. Mais il a été victime d’un mélange sans aucune diversité génétique. Rien ne nous permet d’affirmer qu’Adam et Eve n’avaient pas de diversité génétique. Si Adam et Eve avaient des patrimoines génétiques très divers et très complémentaires, alors le résultat n’aurait rien à voir avec ce qui a pu être constaté dans ces expériences historiques.





Babel et les répartitions ethniques

La Bible offre donc un récit très cohérent avec ce que nous pouvons constater en étudiant le génome. La Bible offre de plus un récit complémentaire qui rend bien compte de ce que nous constatons du point de vue ethnique. La génétique nous dit que nous sommes très proches, et si nos gènes nous rappellent cette grande famille humaine, nous constatons visuellement de grandes différences, différences qui s’accompagnent de réalités géographiques. On trouve les aborigènes uniquement en Australie, les asiatiques sont principalement dans une partie du globe, de même pour les africains, les européens, etc. Le récit de la tour de Babel offre la meilleure explication : une isolation de population qui va permettre la conservation de traits particuliers pendant des milliers d’années, avant que n’émergent les moyens modernes de déplacement et de communication.



Conclusion

Voilà pour cette réfutation, qui nous l’espérons aura pu convaincre ceux qui hésitaient, rassurer ceux qui doutaient, renforcer ceux qui savaient. Ce sujet est important. Il est même central. Frank Zindler, un athéiste américain influent avait déclaré lors d’un débat avec un apologiste chrétien : « la chose la plus dévastatrice que la biologie a faite au christianisme est la découverte de la biologie appliquée à l’évolution. Maintenant que nous savons qu’Adam et Eve n’étaient pas de vraies personnes, le mythe central du christianisme était détruit. S’il n’y avait pas d’Adam et d’Eve, il n’y avait pas non plus de péché originel… S’il n’y avait pas de péché originel il n’y avait pas besoin de salut. S’il n’y avait pas besoin de salut, il n’y avait pas besoin de sauveur ». Il a déclaré ceci en 1996. Aujourd’hui, la science vient nous apprendre qu’il y a bien eu un Adam et une Eve. Notre corps, à chacun en est la preuve. La Bible nous enseigne cette origine unique qui s’explique et qui s’accorde parfaitement avec ce que nous constatons et vérifions. Nous voyons que les périodes coïncident si l’on laisse de côté ces farces grossières d’évolutions des espèces. Adam et Eve ont bien existé. La Bible nous enseigne qu’ils ont péché en désobéissant à Dieu, en refusant leur vocation. De cette désobéissance viennent la mort, la maladie, la violence, les souffrances et tout ce qui fait souvent le tragique de l’existence humaine. C’est pourquoi Dieu a envoyé son Fils dans le monde pour offrir le salut à ceux qui veulent bien répondre à son appel. Comme le dit Saint Jean dans son évangile, parlant du Christ « Mais quant à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom ». Le Christ permet à l’humanité de renouer avec ce lien primordial qui a été brisé dans le jardin d’Eden. La vidéo que nous réfutons déclare en conclusion « et attention, nous ne sommes pas contre la religion, c’est une bonne chose de croire, mais il y a des choses qui ne doivent pas être prises au pied de la lettre ». Le proverbe dit qu’un peu de science éloigne de Dieu et que beaucoup en rapproche. La génétique est une science qui à elle seule suffit à transformer un homme intelligent et pragmatique en croyant. Croire en Dieu est la première étape. Constater qu’une intelligence absolument colossale a créé cet univers infiniment complexe est l’évidence même. Une simple cellule est plus complexe qu’une navette spatiale. Les sornettes d’évolution ne sont là que pour vous voiler la vérité, la seule vérité : un Dieu créateur et souverain. Mais ce n’est pas suffisant de reconnaître le créateur en contemplant sa création. Il faut passer par son Fils, celui envoyé pour nous sauver, qui a payé ce prix effroyable sur la Croix, pour nous. Il a fondé une église, qui ne pliera jamais contre l’enfer, dont le maître dirige ce monde, église qui détient la parole du Christ, son enseignement, qui est l’arche de Noé dont chacun a besoin pour arriver à bon port dans ce monde et dans cette vie. Vous n’avez qu’une seule vie. Il n’y a pas de deuxième chance. Il n’y a pas de réincarnation. Il faut entrer dans cette église, dans cette assemblée de ceux qui veulent être les enfants de Dieu. Bienvenue dans les catacombes.