Les grands saints de l'Eglise : Saint Victor de Marseille
Victor de Marseille, fêté le 21 juillet
Pour comprendre la vie de saint Victor de Marseille, il faut d’abord s’arrêter sur ce qu’était Marseille au troisième siècle. Tout d’abord fondée par des colons grecs, Marseille était devenue une ville sous influence romaine lors de la guerre civile entre Pompée et César. Marseille est un port important sur la méditerranée, la mer intérieure de l’empire romain. Cela veut dire du point de vue religieux que le culte des démons romains y était évidemment très présent. Dans les grandes persécutions que l’Eglise d’avant Constantin eut à subir, Marseille a payé son tribut de sang chrétien. C’est dans ce cadre que l’on se souvient de saint Victor en premier lieu : comme d’un martyr de la foi. Son martyr est relié à un grand épisode du martyrologue chrétien : le massacre de la légion thébaine.
Le massacre de la légion Thébaine
Le co-empereur Maximien avait sous ses ordres une légion de soldats originaires de Thèbes, tous chrétiens. La légion stationnée en Italie est appelée en Gaule pour participer à la persécution des chrétiens, conformément aux ordres de Dioclétien. Apprenant le but de leur venue, la légion s’arrête sur son chemin, en actuelle Suisse. Maximien, apprenant l’insubordination de la légion thébaine ordonne une décimation. Cela signifie de tuer un dixième des effectifs. Les soldats épargnés par le sort refusent néanmoins d’obéir aux ordres. Maximien fait procéder à deux décimations supplémentaires, mais sans succès. Il va donc aller jusqu’à faire massacrer l’ensemble de la légion refusant de lui obéir. C’est auréolé de cette réputation de cruauté que Maximien arrive à Marseille.
On imagine sans peine l’effroi qu’a dû produire Maximien sur la communauté chrétienne. Victor, un soldat, se dresse et s’en tient aux principes de sa foi : il réitère l’insubordination de la légion thébaine. Certaines traditions le font d’ailleurs appartenir à cette légion et mourir en Suisse avec ses glorieux camarades. Mais c’est bien à Marseille que les principales traditions voient son martyre. Il est arrêté et conduit d’abord devant un tribunal de préfets. Ceux-ci cherchent d’abord à l’amadouer et recourent à la manière douce. Ils veulent lui payer sa solde et lui rappeler ses obligations envers l’empereur. Il refuse de toucher le moindre argent, et déclarant la suprématie du Christ sur tout autre souverain, il refuse d’obéir à Maximien. Il profite du procès pour témoigner de sa foi mais rencontre une grande hostilité générale. Les préfets décident alors de le renvoyer devant l’empereur Maximien.
La lettre du préfet Astérius qui demande le changement de juridiction est la suivante : « Il y a déjà deux mois que ce Victor qui est soldat ne veut pas recevoir sa paie et s’écrie qu’il est chrétien. Ayant été mis en prison par mes ordres, il s’est évadé secrètement. Je veux donc savoir comment il s’est évadé de la prison militaire, quoique gérée par des soldats ; car il sortait toutes les nuits, à ce que j’ai appris. Il n’aurait pas pu le faire s’il n’avait usé de maléfices ». On voit donc que comme le Christ, Victor était accusé de sorcellerie.
Premier discours de Victor à Maximien
Maximien lui demanda d’ailleurs comment il sortait. Victor lui répondit : « je ne sortais pas en secret, mais les portes ouvertes ; je ne sortais pas pour me promener oisivement mais pour visiter les malades, ce que j’ai toujours eu coutume de chercher. Dieu qui favorise les bonnes œuvres, voyant qu’une garde impie m’empêchait de sortir, envoyait son ange, qui ouvrait les portes, fermées avec soin, et malgré la vigilance des gardes, me donnait les moyens d’entrer et sortir librement. ». Comme avec les préfets, Victor se servait de cette tribune pour témoigner des vérités de la foi orthodoxe, sans ménager les choses qui pouvaient le mettre en danger. Il réitéra l’évidence chrétienne : les dieux romains sont des démons, et seul Jésus-Christ est le vrai Dieu. Maximien ordonne alors que Victor, les mains attachées dans le dos, soit traîné sur le sol, relié à un cheval, probablement par une corde. La population de la ville participe au supplice en injuriant et en frappant Victor sur son parcours. Il revient tout ensanglanté devant l’empereur qui lui demande de nouveau de renier le Christ et de sacrifier aux dieux romains. Devant son refus, Maximien accuse Victor d’injures à César et à Rome. Victor trouve la force de répondre ceci « S’il ne s’agit ici que des prétendues injures que j’aurais faites à César et à la république, je déclare que je n’ai jamais nui à la république, non plus qu’à César. Jamais je n’ai porté atteinte à l’honneur de l’empire ; jamais je n’ai refusé de le défendre. Tous les jours j’offre avec un zèle religieux des sacrifices pour le salut de César et de tout l’empire. Tous les jours devant Dieu, j’immole des hosties spirituelles pour la prospérité de la république. Mais je crois que tout le monde regarderait avec raison, comme la plus étrange folie, d’aimer une chose avec un tel excès, que de la préférer a une autre meilleure. Que sera-ce, si cette chose est de telle nature que vous ne pouvez la posséder autant que vous le désireriez ; que même en la possédant, vous ne pouvez en jouir sans crainte ; et qu’enfin, malgré tous vos soins, vous ne pouvez la conserver ? Tandis que l’autre, cent fois meilleure que l’on sacrifie, se laisse posséder pleinement, aussitôt qu’on le désire, donne à celui qui la possède une joie libre de toute inquiétude, parce qu’elle ne connaît point de terme et n’est sujette à aucune défaillance ; parce que la violence ne la détruira pas et que jamais le dégoût ne la fera répudier. C’est pourquoi, selon l’avis d’une raison plus éclairée et au jugement de tous les hommes sages, l’amitié des princes, les plaisirs du monde, la gloire, les honneurs, la santé du corps, l’affection des parents et tous les autres biens de même nature, enfin cette vie temporelle elle-même qui ne s’obtient point par des désirs, qu’on ne possède point sans inquiétude et qu’on ne saurait conserver longtemps; ces biens, dis-je, au jugement de tous les hommes, doivent être méprisés, si on les compare aux joies ineffables et permanentes de la vie éternelle, aux embrassements pleins de tendresse du Créateur de toutes choses. L’aimer, ce Dieu souverain, c’est le posséder ; et le posséder, c’est jouir avec lui de tous les biens. Ne vous affligez donc pas d’avoir renoncé pour un moment à ces avantages du monde ; en échange de ce léger sacrifice, vous jouirez un jour de biens incomparablement meilleurs. Les tourments, d’ailleurs, ne méritent pas ce nom ; quand ils éteignent les supplices éternels, il faut les appeler rafraîchissements salutaires, et ne plus appeler mort, mais breuvage divin, ce qui nous fait passer de ce monde à la vie bienheureuse.
Il n’est rien de plus insensé, j’en atteste votre conscience , rien de plus stupide que celui qui, sans raison, méprise un si grand bien, pour honorer comme un dieu, avec tout le zèle de la piété, l’ennemi manifeste de sa vie, sachant bien qu’après sa mort il n’en retirera pour récompense que la mort éternelle et des supplices sans fin que la langue ne saurait exprimer. Est-il en effet un plus cruel ennemi de la vie humaine que celui qui enseigne à faire, et persuade par son exemple, les actions les plus honteuses et les plus justement punies du dernier supplice par les lois de ce monde ? Et n’est-ce pas enseigner une action que d’ordonner de la raconter publiquement, et d’en faire chanter les louanges ? Or, c’est là ce que font vos dieux, vos plus grands dieux. Leurs crimes, non-seulement ils ont voulu qu’on les racontât en public; mais encore ils les font représenter sur les théâtres, chanter et célébrer dans les temples par les éloges les plus magnifiques.
A qui de vous est-il permis d’ignorer les funestes rapines, et, autant qu’il a été en son pouvoir, les affreux parricides du grand Jupiter? Qui ne connaît ses innombrables attentats à la pudeur, ses adultères secrets ou publics, frauduleux ou violents? La cruauté de la reine des dieux, de la sœur de Jupiter, et ses incestes avec son frère, sont-ils donc ensevelis dans l’oubli ? N’est-ce pas au grand jour que s’affichent l’implacable férocité de Mars, les turpitudes d’un Priape obscène, d’une Vénus infâme? Rappellerai-je des déesses telles que la Fièvre et la Pâleur, et tout ce troupeau de divinités pareilles, que vous-mêmes vous appelez les dieux méchants et ennemis de la santé de l’homme? J’ai honte de parler des dieux Stercutius, des déesses Cloacina, et de mille autres monstres, qui réduisent leurs malheureux adorateurs à la honte de vénérer des cloaques et des égouts, les dignes temples de semblables divinités.
Il est donc évident qu’entre tous les ennemis des hommes il n’y en a pas de plus violents et de plus cruels que vos grands dieux, dont vous avez dû consacrer et affermir la majesté par le bois, la pierre ou l’airain, que les rats ou les oiseaux souillent tous les jours dans vos temples. Leurs adorateurs en connaissent les maléfices, mais n’en ont point éprouvé les bienfaits ; et cette malheureuse antiquité dont vous êtes fiers a péri en les honorant. Plaise au ciel donc que vos princes cherchassent à s’assurer un règne plus heureux, en les faisant disparaître, puisque les faveurs de ces dieux méritent à ceux qu’ils protègent d’être justement condamnés à mort, tandis que plus ils sont irrités, plus refleurit dans le monde l’innocence, l’honneur et la justice ! En effet, ils ne peuvent se montrer propices qu’à ceux qui leur ressemblent, et non point à ceux qui leur sont contraires ; car entre les choses contraires toute union est impossible. Or, ceux qui leur ressemblent, la souveraine justice dès lors les extermine de ce monde avec la flétrissure la plus honteuse ; et même la seule équité de la conscience humaine ne leur fait espérer après la vie que les supplices d’une mort éternelle, puisqu’il n’est personne, si insensé qu’il soit, qui veuille accorder la béatitude au crime. Reste donc à conclure que, s’ils ne peuvent jamais être heureux, ce qui les attend après cette vie, c’est l’éternel malheur dans la mort. Ainsi, puisque vos dieux, adversaires naturels de ceux qui ne leur ressemblent pas, sont les mortels ennemis de ceux qui se rendent semblables à eux, il est établi de la manière la plus évidente que personne ne doit les honorer; leur culte, encore une fois, qui toujours est un opprobre pour les vivants, ayant pour récompense dans cette vie et après la mort la plus extrême des misères. D’ailleurs, il ne saurait y avoir raison de craindre des êtres dont on ne peut avoir à redouter que les bonnes grâces.
Mais avec quel amour et quelle vénération devons-nous adorer celui qui , lorsque nous étions ses ennemis, nous a aimés le premier ; qui nous a révélé les fraudes de vos divinités infâmes, et pour nous arracher à leur joug, revêtant notre nature humaine, sans diminuer sa divinité, s’est montré Dieu , mais Dieu fait homme demeurant au milieu de nous ? Nous étions pauvres, et pour nous enrichir, lui, la source de toute richesse, a embrassé notre pauvreté, se faisant le plus pauvre de nous tous. Sa vie au milieu des hommes a été pour nous l’exemple de toute vertu et de toute sainteté ; et, par sa mort qu’il n’avait point méritée, il a détruit pour toujours la mort que nous avions méritée par nos crimes; car vos dieux, ou plutôt vos démons cruels, en attaquant injustement l’innocent caché sous le voile de notre infirmité, ont justement perdu leur pouvoir sur ceux qu’ils avaient enchaînés par leurs tromperies. Oh qu’elle est riche cette pauvreté que vous insultez! Quand elle l’a voulu, par un seul commandement de sa volonté, elle a rempli de poissons plusieurs barques, et rassasié, avec cinq pains, cinq mille hommes. Oh qu’elle est forte la faiblesse qui a guéri dans ses disciples toutes les faiblesses et toutes les infirmités ! Oh quelle mort vivifiante que celle qui a ressuscité tant de morts ! Et de peur qu’il ne s’élève en vous quelque doute sur la vérité de ces miracles, regardez comment ils ont été prédits dès le commencement et confirmés par d’innombrables merveilles dont toute créature rend un éclatant témoignage.
Oh si vous considériez attentivement combien est grand celui à qui tout le monde obéit, combien est parfait celui en qui tout est désirable, en qui rien ne peut être le sujet d’un blâme, en qui tout est digne de louanges, dont la charité accueille tous les hommes et dont personne n’évite le jugement ! Quoi de plus saint que sa vie ? de plus vrai que sa doctrine ? de plus utile que ses promesses ? de plus terrible que ses menaces ? Quoi de plus sûr que sa protection ? de plus précieux que son amitié ? de plus enivrant que sa gloire ? Parmi vos dieux, quel est celui qui lui ressemble, ou qui seulement mérite de lui être comparé ? Tous les dieux des nations sont des démons ; mais le nôtre , c’est le dieu qui a fait les cieux. Aussi les dieux des nations ont-ils été condamnés au feu éternel, entraînant avec eux leurs adorateurs , selon qu’il est écrit dans un saint Prophète : Que les dieux qui n’ont pas fait le ciel et la terre disparaissent de la terre. Et ailleurs : Qu’il soient confondus ceux qui adorent des statues; et encore : Vous les précipiterez dans le feu; ils périront dans la misère. Mais pour le vrai Dieu, le saint Prophète a dit : Notre Dieu est au-dessus de tous les dieux; ce qu’il a voulu, il l’a fait au ciel et sur la terre, et dans la mer et dans les abîmes. C’est pourquoi le même Prophète a conclu : Bienheureux ceux qui craignent le Seigneur et qui marchent dans ses voies ; car les sujets fidèles partagent la gloire de leur roi.
Voilà pourquoi pleins de confiance, nous acceptons volontiers la mort pour rendre témoignage à son nom ; et l’exemple de nos souffrances montre combien notre espérance est certaine. Vous donc, personnages illustrissimes, hommes de la science, chez qui domine un esprit élevé et une raison puissante, suspendez un instant les inspirations de l’animosité et de la haine, pesez dans un juste examen les raisons des deux partis, et ne vous abandonnez pas plus longtemps à vos plus mortels ennemis, à des démons qui sont damnés et qui vous damnent, en vous déshonorant ; la ressemblance divine qui est en vous fait votre gloire; ne la sacrifiez point aux obscènes turpitudes de ces dieux, si vous ne voulez pas partager leur damnation. Obéissez au très-saint, au très-haut, au très-juste, au très-clément Créateur ; il est tout-puissant, et il est votre ami ; si vous l’écoutez, son humilité vous exaltera ; sa pauvreté vous enrichira et sa mort vous rendra la vie. Aujourd’hui il vous appelle par de salutaires avertissements, il vous invite par les récompenses qu’il propose, afin que vous puissiez bientôt être reçus dans son éternelle gloire et jouir à jamais de son amitié. »
Les gardes de Victor se convertissent
Les actes de son martyre témoigne que ce discours n’a pas fait changé les juges ni l’empereur. Ils l’ont sommé une ultime fois de sacrifier aux idoles. Victor refusa bien évidemment, et les juges se disputèrent un moment pour se mettre d’accord sur la torture à lui infliger. Astérius ordonna finalement qu’on l’étende sur un chevalet pour y être écartelé. Jésus lui apparut et lui ôta toutes les douleurs. Victor ne sentait rien et les bourreaux se découragèrent et le jetèrent en prison pour la nuit. Le Christ envoya des anges pendant la nuit qui plongèrent l’obscure cellule dans une clarté toute surnaturelle. Les trois gardiens chargés de surveiller Victor demandèrent immédiatement le baptême. Ces bienheureux se nomment Alexandre, Félicien et Longin. Apprenant la nouvelle des ces conversions nocturnes, Maximien explose de colère : les soldats devront sacrifier aux dieux romains ou être condamnés à mort.
Le lendemain, Victor fut emmené sur le forum avec les trois soldats nouvellement chrétiens. Il lui est demandé à nouveau solennellement de sacrifier aux dieux romains en compagnie de ses nouveaux compagnons. Il déclara : « il ne m’est pas permis de détruire ce que moi-même j’ai édifié ». Maximien ordonna donc de trancher la tête des trois nouveaux baptisés et ils moururent le jour même sans abjurer leur foi.
Victor eut à subir trois jours consécutifs de chevalet et de nuit en prison. Maximien fit venir un bourreau renommé pour sa grande cruauté et un prêtre de Jupiter, et fit monter un autel au dieu romain sur le lieu du supplice, de façon à ce que le renoncement de Victor soit facilité. Celui-ci, profitant de la naïveté de Maximien croyant l’avoir brisé, s’approcha de l’autel de Jupiter et le renversa d’un coup de pied. Maximien en représailles lui fit couper le pied avec lequel il avait renversé l’autel. Puis Maximien, comprenant enfin qu’il ne pourrait jamais briser Victor le fit broyer dans une meule à froment et fit décapiter son corps sans vie. Pour qu’aucun culte ne puisse lui être rendu, il fit jeter sa dépouille dans la mer afin que les poissons dévorent ses restes. Mais celui-ci flotta miraculeusement sur les eaux et fut guidé jusqu’à un petit groupe de chrétiens qui recueillirent avec dévotion le corps de Victor et l’ensevelirent dans une crypte. Les récits chrétiens témoignent de nombreux miracles dans cette crypte.
Les miracles liés à ses reliques
Ici un aveugle qui recouvre la vue en priant à son tombeau, là la résurrection de l’enfant d’une veuve éplorée. Le tombeau de Victor rendit même aveugle une femme sans vertu qui osa rentrer pour le visiter. Cet aveuglement spirituel que Dieu ordonna sur cette femme fut une illumination spirituelle : elle comprit l’absurdité de son existence et fit la promesse à Dieu de prendre l’habit monastique si la vue lui était rendue. Dieu lui rendit la vue et elle passa le restant de sa vie dans le monachisme. Les anecdotes en ce genre sont nombreuses.
A noter pour finir, qu’en 1793, la satanique révolution française détruisit presqu’entièrement le corps du saint. L’abbaye saint Victor de Marseille ne put sauver que deux fragments d’os de la jambe. A noter qu’un de ses pieds avait été offert à l’abbaye saint Victor de Paris et que la révolution française ne nous a pas privé de cette relique, aujourd’hui conservée à saint Nicolas du Chardonnet.
Il est fêté le 21 juillet, jour de son martyre.
Conclusion
On notera, pour méditer sur cette extraordinaire destinée, comment Victor considérait réel les dieux romains. Il ne s’agit pas de croire que les chrétiens pensaient que seul le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob était réel. C’est une lecture erronée des écritures et de l’histoire que de le comprendre ainsi. Les dieux antiques existaient bel et bien, mais étaient les faux nez des anges rebelles qui s’unirent aux filles des hommes pour corrompre le monde et que Jésus reviendra plonger dans un lac de feu, avec leur maître le Diable. Le compte à rebours est enclenché depuis des siècles. Il est probablement presqu’écoulé et il reste peu de temps : choisir le Christ ou le monde. L’exemple de Victor est édifiant. Bienvenue dans les catacombes.